A l’occasion de la journée mondiale des enseignants célébrée, le 05 septembre de chaque année, la synergie des syndicats des enseignants de la RDC, a rappelé aux autorités le devoir de répondre à leurs engagements vis à vis des articles 36 et 58 de la constitution.

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 05 septembre, Jean Bosco Puna secrétaire général du synecath et porte-parole de la synergie a parlé de la violation de ces articles.

” Le gouvernement de la république fait travailler les enseignants en violation flagrante des articles 36 et 58 de la constitution, l’enseignant congolais vit dans les conditions infrahumaines et cela a des répercussions sur la qualité des enseignements dispensés aux jeunes ; des enseignants complètement démotivés, sous-payés, non payés, privés des soins de santé digne, désactivés, retraités abusivement, privés d’une formation initiale et continue de qualité , croupissent dans des salles de classes pléthoriques de 90 élèves… dans le contexte d’une gratuité qui manque des ressources alors que les institutions publiques s’accaparent plus de 90% du revenu national au détriment des masses laborieuses ” a déclaré Jean Bosco Puna avant de lancer un appel au Président de la République de s’impliquer personnellement afin de faire suspendre la mesure de retraite « irrégulière » imposée aux enseignants « sans un moindre respect de la dignité humaine ».

Le dialogue social bancal instauré par l’état fait recours à la discrimination syndicale, au dédoublement des syndicats, à la caporalisation des dirigeants syndicaux, au clientélisme, à la brutalité policière pour faire taire les vrais porteurs de revendications des masses laborieuses.

JP.