Situé dans la province du Kongo-central, la ville de Matadi connait une pénurie d’eau depuis novembre 2020.
Cette situation est encore plus préoccupante pour les habitants des quartiers populaires de cette ville de la province du Kongo-Central, le cas de Kinkanda, un quartier nanti, et dans certains coins notamment CMDC et petit marché.
Notons que pour s’approvisionner en cette denrée vitale, ils vont jusqu’au fleuve avec les risques que cela implique, notamment de se faire noyer.
Des robinets séchés, des bidons d’eau toujours en position d’attente, depuis plusieurs Mois l’eau demeure une véritable denrée rare dans ce coin du pays.
La population est contrainte de dépenser 250 FC (0.125 USD) pour un bidon de 25 litres et le transport à bord d’un coffre revient aussi au même prix par bidon.
Cette situation exaspère plusieurs habitants compte tenu de la mise en exécution dans la ville de Matadi des projets d’amélioration de la desserte en eau potable en milieu urbain. Le projet d’alimentation en eau potable en milieu urbain (PMU) est exécuté par l’entreprise China Engering Corporation (CGC) depuis juillet 2018.
Le directeur provincial de la REGIDESO, Julien Masirika, attribue ce manque d’eau aux travaux de nettoyage des ouvrages qui s’effectuent à l’usine de traitement d’eau située à Mpozo et vers le débarcadère.
Ces travaux devraient déjà toucher à leur fin, mais ce sont les coupures intempestives d’électricité et les pluies qui les retardent, a-t-il indiqué.
Selon Julien Masirika, directeur provincial de la REGIDESO, ce projet consiste à réhabiliter le réseau de distribution d’eau de la ville de Matadi, remplacer la masse filtrante et crépine à l’usine fleuve, remplacer la conduite de refoulement de l’eau traitée de l’usine fleuve au réseau de distribution, ainsi que de poser 5 000 branchements sociaux.
Il poursuit en signifiant que, la phase finale de ce projet, va consister au renouvellement du réseau, l’agrandissement des usines fleuves et Mpozo par la construction d’un deuxième floculateur et de deux filtres pour l’usine fleuve.