Et si la majorité acquise par Félix Tshisekedi n’était que de façade, sinon de courte durée ? En tout cas, c’est du moins ce que l’on peut craindre, à analyser l’évolution de dernièrs faits.

En moins de 24h, l’assemblée nationale et le sénat ont fait subir deux revers à l’Union sacrée.

A la chambre basse, les députés ont rejeté d’examen de la loi d’habilitation, tandiqu’au Sénat, les élus des élus ont refusé de lever des immunités de Matata Ponyo, ancien Premier Ministre poursuivi dans une affaire de détournement.

S’il est vrai que cette levée d’immunités n’a pas été demandée par la justice et non Félix Tshisekedi, il est autant vrai que dans une rencontre avec les sénateurs de l’Union sacrée le 5 juin dernier, le Président de la République les avait exhortés à ne pas entraver l’action de la justice. Ce qui donnait déjà comme un sort scellé contre Augustin Matata.

Une crise en perspective !

Il est évident que le conseil du Président de la République n’a pas été suivi.

La conséquence logique de ce refus de levée d’immunités est que la chambre haute risque de devenir, pour Félix Tshisekedi, un obstacle dans son combat contre l’impunité.

De toute évidence, s’il ne réagit pas d’autorité en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, Félix Tshisekedi sera l’otage des chantages du parlement.

Surtout, si l’on sait que L’Assemblée nationale a aussi refusé de lui octroyer les pleins pouvoirs de légiférer par ordonnance pendant les vacances parlementaires, et pourtant à 3 tiers elle est composée des députés nationaux de l’Union sacrée de la nation.

PM