Face aux accusations de Greenpeace affirmant que l’ancien ministre de l’environnement, Claude Nyamugabo aurait attribué six contrats de “ concessions forestières de conservation ” couvrant presque 1,4 millions d’ha à Tradelink SARL, une société congolaise dont l’un des actionnaires est Aleksandra Voukovitch, un expatrié belge qui a fait carrière dans les mines, le pétrole et le bois, les proches de l’ancien patron de l’environnement congolais dénonce des allégations teintées d’un souci de faire une audience à travers ce dossier qui du reste serait déjà classé sans suite.

Sur demande de la Haute hiérarchie, l’Inspection Générale des Finances était passé à l’époque et le rapport d’audit existe dans les archives. Et, les accusations de Greenpeace n’avaient que pour idée de se faire une audience via ce dossier ”, a laissé un proche de Claude Nyamugabo qui s’est confié sous anonymat à 24sur24.cd. Et d’ajouter : “ L’appareil étatique ne peut fléchir devant une organisation privée et de surcroît n’apporte aucun financement en terme d’appui dans la politique nationale forestière ”.

Signalons que dans un document rendu public par Greenpeace et du reste relayé par plusieurs médias congolais, cette organisation identifie l’ancien ministre de l’environnement, Claude Nyamugabo comme la personne qui a réglé le sort d’une forêt grande comme la moitié de la Belgique en la concédant à un entrepreneur belge. Pour Greenpeace, le contrat signé le 12 septembre 2020 est en violation de la réglementation en la matière car le code forestier fixe la limite des concessions à 500 000 ha pourtant le contrat Tradelink couvrirait 1 376 375 ha.

Des affirmations qui n’inquiètent pas ce proche de Maître Claude Nyamugabo qui declare : “ On est bien au point pour ce genre d’attaques ”.