Dans une décision rendue ce 02 février 2023 dont le numéro 002 CSAC/AP/du 02/02/2023, l’Assemblée plénière du conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication a ordonné la coupure du signal des chaînes rwandaises émettant en République Démocratique du Congo sur le canalsat.

Une décision motivée par le fait que Canalplus Rwanda brouille de manière intempestive les émissions radiotélévisées diffusées depuis la RDC et relayées par le même bouquet sur le territoire rwandais; il s’agit notamment des chaînes congolaises suivantes : la RTNC, la télé50, le Digital Congo, la Molière, la 10e rue.

Notons que cette décision est tombée après débats et délibération de cette plénière qui s’est basée sur les faits tels que :

  • L’interruption des programmes diffusés par la RTNC sur le territoire de Rwandans via Canal+ Rwanda. Laissant allègrement les télévisions Rwandais arroser au même moment les populations congolaises, à l’occasion de la visite papale, à discours de la haine.
  • Le protocole d’accord entre Canal+ Afrique, maison mère de Canal+ RDC, et le CSAC s’en trouve être énervé, l’aute d’avis préalables du régulateur national congolais ou de son agrément pour l’intégration des chaînes audiovisuelles Rwandaises dans ledit boutique;
  • Ces chaînes Rwandaises s’emploient à l’intox, à l’incitassions à la désobéissance civile, à l’insurrection générale contre de l’autorité publique de la RDC et le dénigrement systématiquement de l’instrument nationales et de leurs animateurs, ainsi qu’à l’apologie de la guerre;
  • les mêmes organes de presse s’appliquent à démotiver les forces de dépense de la RDC au bénéfice de M23, reconnu en tant que mouvement terroriste, du reste soutenu par le Rwanda;
  • Les même chaînes sacrifient la culture de la paix dont la RDC en fait son cheval de bataille dans la région des grands lacs;
    Considérant l’intérêt des missions du CSAC et urgent.

Rappelons que les tensions continuent de s’accroître entre les deux pays à la suite de nouveaux affrontements entre les rebelles du Mouvement du 23 Mars, M23, et l’armée congolaise qui ont déplacé des dizaines de milliers de personnes à l’est du Congo.