Les difficultés d’approvisionnement en carburant à Kinshasa sont énormes. De longues files d’attente s’observent devant les stations-service et provoquent des embouteillages monstres sur plusieurs artères de la ville.  Cette situation qui ne fait que s’empirer du jour au lendemain, rend la circulation très difficile. Ce jeudi 9 septembre, le litre d’essence se négocie jusqu’à 8.000 Fc chez les revendeurs «Kadhafi».

« S’approvisionner en essence est devenue un véritable calvaire à Kinshasa. Je suis venu à la station depuis 5 heures du matin, mais jusqu’à présent je ne suis pas encore servi. Les pompistes privilégient ceux-là qui les soudoient. Je suis obligé de recourir aux Kadhafi pour éviter de trainer dans les stations-Services. Mais le comble c’est que ces gens nous vendent le litre à 8000Fc, au lieu de 2500Fc. Les autorités sont appelées à veiller à ce que ce genre des pratiques prennent fin »,  a déploré un habitant de la commune de Ngaliema.

Pendant ce temps, les chauffeurs de taxi, taxi-bus et motos profitent de cette situation pour augmenter unilatéralement le prix de la course et en réduire en même temps le trajet ; obligeant nombreux Kinois à faire le pied.

Du côté du gouvernement, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu a promis des réapprovisionnements d’essence pour le 14 septembre, et déclaré que les pénuries de gasoil et kérosène seraient résolues beaucoup plus rapidement.

Cephas Kabamba