En deux mois et demi, le cours du baril de Brent s’est envolé de 35 Usd à 97,37 dollars, inscrivant au passage un sommet de plus de sept ans. Avec la crise Ukrainienne, le baril pourrait atteindre 100 dollars d’ici la fin de la semaine, indiquent des nombreux chercheurs.

Le prix du pétrole est d’abord porté par une forte hausse de la demande dans un contexte de rebond économique post-restrictions sanitaires. La croissance mondiale a sans doute frôlé les 6% en 2021 et elle devrait encore dépasser 4% cette année. De quoi doper la consommation d’or noir.

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la demande devrait croître de 3,2 millions de barils par jour en 2022, après un bond de 5,6 millions l’an dernier, pour franchir de nouveau la barre des 100 millions de barils par jour. Dans le même temps, la production reste contrainte.

Il faut remonter à la fin de l’été 2014 pour retrouver un tel niveau, juste avant la baisse des cours provoquée par l’augmentation massive de la production de pétrole de schiste aux États-Unis. Si la flambée actuelle est due à des éléments conjoncturels, elle pourrait toutefois se poursuivre à court terme.

Ukiabi