Tout porte à croire que le printemps arabe, mieux le vent de défections après le départ de certains caciques et poids lourds du Parti du peuple pour la Reconstruction et le Démocratie, PPRD de Joseph Kabila, soufflerait au sein de l’Alliance pour la Bonne Gouvernance, ABG du ministre honoraire de l’agriculture, pêche et élevage, Jonathan Bialosuka wata.

Les informations à notre possession confirment que la cohésion a quitté ce parti qui a fait rêver plus d’un congolais.
A en croire des sources proches, le parti vivrait au rythme de frustrations très visibles ces derniers jours entre les deux têtes d’affiches, Bialosuka et Pasi Zapamba dont les amours ne sont plus sincères.
Plusieurs courants risquent de s’éclater et celà entraînerait de défections et départs de plusieurs cadres si l’on n’y prend garde.

La manière dont le parti est géré, serait la base de ces frustrations et mécontentements, pensent certains membres de cette formation politique.

Que se passe-t-il réellement ?

La question mérite une réponse.
Certaines personnes qui fréquentent ce parti, analysent et estiment que : “ le trop d’attachement de Jonathan Bialosuka à lui-même et à sa famille serait à l’origine de tout, il voit d’abord famille, puis Popokabaka et le reste après ”; l’on reproche également à l’ancien ministre “ la volonté de réduire les cadres de son parti originaires de territoires de Kenge et de Kasongolunda aux simples accompagnateurs, arguant que ces deux territoires ont beaucoup régné”, estiment ceux qui analysent les différents discours tenus par le chef du parti.

“ La politique de diviser pour mieux régner ” est bien établi au sein de ce parti où chaque cadre représentatif a une doublure créée par le chef du parti lui-même pour surveiller afin de substituer éventuellement.

A la suite de brouilles entre Jonathan Bialosuka et Pasi Zapamba, les autres sociétaires de premier plan non originaires du Kwango sont dans l’observation depuis très longtemps et comme le dit un jargon : “ poisson pourrit par la tête, beaucoup de mandataires proches de Bialosuka sont entrain de quitter la barque; rien ne fait douter que le ministre provincial de finance, Jean Ngoy dont l’ancrage politique s’en racine de plus en plus dans le Tshangu, puisse être soumis aux ordres de l’ex- ministre et du pouvoir de l’ABG, sans parler du député Isangu qui a rejoint stratégiquement, Gentiny Ngobila…

Il faudrait le dire, à suite de ces deux poids( ils ont le pouvoir et l’argent), il y a tout un péleton qui serait envoi de partir, ce qui ne devrait pas arranger le chef du parti.
On signale également un froid qui ne dit son nom entre le fondateur de l’ABG et son secrétaire général adjoint, Frédéric Kinkani qui serait accusé d’avoir de rapprochement avec le président de l’assemblée nationale, avec lequel il partage les liens de parenté.

Cette guerre de clan et de positionnement risque de compromettre les efforts fournis jusque là par les uns et les autres pour le redressement de la province du Kwango qui a longtemps souffert de ce manque de leadership pouvant conduire à la destinée la province.

L’arbre à palabres serait l’issue pour décanter cette crise qui risque d’avoir les conséquences à l’arrière pays, estime quelques sympathisants de ce parti politique.

JP.