Les camps des opposants Martin Fayulu, Adolphe Muzito, de l’ancien président Joseph Kabila et de Moise Katumbi membre de la coalition au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC) ont, tous, annoncé faire bloc contre la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Geneviève Inagosi, député du Front commun pour le Congo (FCC), a indiqué que, leur adhésion aux forces politiques et de la société civile est la réponse à l’appelle des pères religieux et non à celui de Martin Fayulu.

D’après cette élue de la famille politique de Joseph Kabila, le moment est venu pour que tous les congolais se mettent ensemble pour s’opposer à la dérive dictatoriale du régime actuel.

« Nous avons été motivés par l’intérêt supérieur du peuple congolais ; depuis un moment, la population a beaucoup de difficultés notamment l’insécurité et tuerie à l’Est, malgré l’état de siège instauré par le président de la république, la prise en charge des enseignants, la suppression de la taxe sur le registre des appareils mobiles (RAM) ; toutes ces préoccupations sont partagées entre le FCC et Lamuka. Nous nous sommes rapprochés autour des pères des églises ; l’église catholique et l’église protestante pour l’intérêt de la population. Il est vrai que Lamuka a fait un appel, le FCC autant mais ce sont les pères des églises qui nous ont réunis », a déclaré Géneviève Inagosi sur les ondes de top congo.

Plusieurs forces politiques et de la société civile ont signé le dimanche 24 octobre dernier, une déclaration politique pour annoncer des actions citoyennes en vue de s’opposer à la mise en place des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), par Félix Tshisekedi à l’issue d’un processus entaché d’irrégularité. Il s’agit notamment du CLC, du FCC de Joseph Kabila, de l’ECIDE de Martin Fayulu qui décident de faire bloc « malgré leurs différences ».

Ces forces politiques et sociales accusent le pouvoir actuel de « prendre toute une nation en otage à travers une CENI « non indépendante. Elles ont annoncé, la tenue d’une marche le 6 novembre prochain, pour dénoncer la mise en place dans des circonstances irrégulières, du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), présidé par Denis Kadima. Comme les précédentes manifestations, celle annoncée vise également à exiger la dépolitisation de la CENI et les reformes électorales consensuelles.

Céphas Kabamba