Après la pelouse, place à la polémique. Alimentée par Patrick Juillard ( consultant sportif à RFI, France 24, Europe1, TV5, BBC et AfricaFut) et largement relayée par les médias français ce lundi. La RD Congo (qui a battu le Bénin 2-0 et décroché sa qualification pour les barrages de la Coupe du monde 2022), a enfreint le règlement FIFA sur les changements de joueurs durant la rencontre face au Bénin, dimanche en éliminatoires du Mondial 2022.

Pour ce journaliste, le sélectionneur Hector Cuper a effectué quatre changements lors de la seconde période, ce qui est aujourd’hui autorisé, mais l’a fait sur quatre périodes distinctes (Kayembe est entré à la 63e, Malango à la 74e, Muleka à la 84e et Kayamba à la 90e), alors que la FIFA n’en accorde que trois au maximum pour effectuer les remplacements (au nombre de cinq maximum).

Contacté par 24 sur 24.cd, la cellule juridique de la FECOFA note que cette polémique n’a pas sa raison d’être.

” Toutes les équipes sont sensées lire et appliquer religieusement les règlement, mais ce sont les officiels qui ont pour rôle de faire respecter les lois de jeu, les règlements et non les équipes. Pour ce cas de figure ,la RDC et son adversaire du jour, le BÉNIN n’étant pas organisateurs de la rencontre des éliminatoires à la CoupeDuMonde2022 , il appartenait donc au quatrième arbitre et au commissaire au match de refuser le changement (le quatrième) si il y en avait de trop en seconde période sur décision de l’arbitre Central et de ses assistants” , renseigne-t-elle.

Ce que dit la loi sportive

Pour la FECOFA, l’esprit de la loi 3 sur le changement est clair:
” Tout changement ne s’effectue que lors de l’arrêt de jeu décidé par l’arbitre et toute équipe a droit à 3 opportunités (ou périodes) pour opérer ces changements.

Si le changement s’opère a la mi-temps qui est une période dans laquelle l’arbitre n’a pas arrêté le jeu ( étant donné que la seconde mi-temps n’a pas encore débuté), alors ce changement n’entre pas en ligne de compte d’une opportunité”.

Donc, le changement de Kakuta (puisque opéré à la mi temps), ne touche pas aux 3 opportunités de la RDC de pouvoir changer.

Vers un recours du Bénin ?

” Au courant de cette supposée irrégularité, la partie béninoise est fondée à introduire un recours après des instances compétentes”, note la presse française ce lundi.

PM