Au regard des réalités actuelles, une dynastie s’installe petit à petit en République Démocratique du Congo, où l’on assiste à la confiscation des fonctions politiques par les familles des certaines personnalités, les mêmes personnes ou les mêmes têtes célèbres pour leur omniprésence au sein des institutions d’une République qui se dit indépendante depuis 1960. Cette thèse ouvre la voie au débat sur l’élection du bureau définitif de l’Assemblée Nationale où le ticket présenté par l’Union Sacrée fait couler beaucoup d’encre et salive au sein de la société, où les mêmes individus et les leurs sont présentés comme candidats.

À titre illustratif, la chambre basse du parlement sera dirigée contre toute attente par Vital Kamerhe un vieux routier de la politique congolaise, Christophe Mboso connu pour avoir servi ses propres poches et non la République de Mobutu à ce jour, le fils Bahati et la fille Bemba, deux novices parachutés évoluant sous l’ombre de leurs protecteurs hautement placés dans la sphère politique du pays.

Selon certains analystes, le cas du Congo passe pour un frein au développement du pays tant des individus s’accaparent du pouvoir politique et font de la chose publique leur propriété privée ne rendant compte à personne sinon à leurs consciences mortes. Le détournement impuni des deniers publics est l’une des conséquences de la confiscation des fonctions politiques par les memes familles et les mêmes personnes.

Face à cette réalité de mauvais goût qui enfreint le développement du pays, le peuple doit ouvrir l’oeil face à ce retour en arrière alors que le monde a relégué dans les oubliettes ce modèle de gouvernance des familles régnantes, car la constitution de la République Démocratique du Congo donne la chance et le droit à tous les congolais de jouir de tous les privilèges au même titre que les autres sans discrimination.