L’observatoire de la Dépense Publique (ODEP), dit constater avec amertume que les institutions phares de la République Démocratique du Congo continuent à exceller dans les dépassements budgétaires.

Dans un communiqué rendu public ce lundi 7 novembre, l’ODEP estime que l’exécution budget de janvier à septembre 2021 n’a pas été conforme à la loi des finances.

“La Présidence de la République a augmenté le nombre de son personnel à la charge de l’État de 455 à 1018; le bureau de l’Assemblée nationale rémunère 2.756 membres de cabinet, hormis les 500 députés ; la primature paie 606 personnels politiques dans le cabinet du premier ministre. Les étapes dépenses de fonctionnement des institutions, à l’étape des voyages restent une préoccupation majeure. Environ 30 millions dépensés au cours de la période “, renseigne le communiqué.

Pour l’ODEP, la Présidence, la primature et le Sénat engagent les dépenses sans disponibilité des crédits.

En outre, l’ODEP juge inapproprié que les “les dépenses de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et des infrastructures sont restées faiblement payées au cour de de cette même période ; alors que 80% de décaissement ne concernent que les rémunérations en lieu et place des investissements.

Cephas Kabamba