La Conseillère de l’ONU sur la prévention du génocide, Alice Wairimu Nderitu, s’inquiète lundi à Genève, de la montée des violences et conflits intercommunautaires en République démocratique du Congo (RDC).

« S’agissant de la situation en RDC, les groupes armés et les violences intercommunautaires continuent de menacer les populations des provinces de l’est. L’escalade de la violence, notamment en Ituri et au Nord-Kivu, se traduit par un grand nombre de morts et une crise de déplacement », a-t-elle dit.

Face à cette situation, la conseillère spéciale renseigne que l’ONU travaille afin de trouver des moyens d’améliorer la protection de la population civile qui souffre depuis longtemps.
D’après Alice Wairimu , l’objectif du travail qu’elle amorce est de soutenir les efforts de la mission visant « à lutter contre les discours de haine qui contribuent à alimenter les tensions entre les communautés ».

A en croire cette haute responsable de l’ONU, lorsque des crimes d’atrocité sont commis, les répercussions se font sentir au-delà des frontières et ont « des conséquences désastreuses » sur le plan humain, économique et sécuritaire.
Pour la haute responsable onusienne, le génocide et les autres crimes d’atrocité peuvent être évités.
« Si nous mettons de côté les intérêts politiques étroits et travaillons ensemble ; la prévention est une responsabilité collective et il nous incombe d’en faire une réalité, afin que plus jamais personne ne connaisse la terrible souffrance de ce crime odieux qu’est le génocide », a-t-elle conclu.