Le FMI et les autorités congolaises sont parvenus à un accord sur la première revue du Programme triennal. L’enterrinement, en décembre 2021, du rapport des services du FMI par le Conseil d’administration du Fonds sera immédiatement suivi d’un décaissement de près de 230 millions de dollars américains.

La cheffe de mission du FMI pour la RDC, Mercedes Vera-Martin l’a annoncé au Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge ce mercredi 27 octobre à la Primature, en marge de l’atelier d’information sur la Mission du Fonds Monétaire International sur la première Revue du Programme économique du Gouvernement soutenu par la facilité élargie de Crédits.
Les échanges entre le deux autorités ont porté sur la situation macroéconomique du pays et sur l’accord trouvé au niveau des services sur la première revue de la Facilité Élargie de Crédit (FEC).

D’après Mercedes Vera-Martin, le Conseil d’administration du FMI prévu à la fin de cette année devra également déterminer l’avenir de ce programme triennal. 

Il sied de préciser que l’accord formel conclu en juillet 2021 par le Gouvernement congolais et le FMI est assorti d’une Facilité Élargie de de crédit (FEC) de 1,5 milliard USD à décaisser en 7 tranches durant 3 ans. Le FMI a decaissé en juillet 2021 une première tranche de 216 millions USD.  A la suite de la première revue effectuée par les services du FMI, tout parrait concluant du fait que la RDC a atteint les objectifs quantitatifs et structurels convenus dans ce programme triennal conclu avec cette institution de Bretton Woods. C’est ce qui donne droit au Gouvernement congolais de bénéficier à la fin de cette première revue qui court jusqu’en décembre 2021 d’une deuxième tranche estimée à près de  230 millions USD. 

Bien plus, à côté de  cette FEC de 1,5 milliard USD,  la RDC a bénéficié, en août 2021, de 1,5 milliard USD de droits de tirage spéciaux sur les 650 milliards USD que le FMI a disponibilisés pour tous ses pays membres en vue d’amortir le choc de la pandémie de Covid-19. A noter que ces fonds issus de DTS ne sont pas un crédit mais sont devenus des avoirs financiers de la RDC que le Gouvernement va consommer en retour des réformes nécessaires devant améliorer tant le climat des affaires que la mobilisation des recettes publiques en interne.