Dans une dénonciation ce vendredi 19 novembre 2021, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) indique que l’ordonnance présidentielle de septembre 2020 accorde à l’Inspection générale des finances (IGF) des privilèges excessifs pendant que la cour des comptes manque des moyens financiers.

Selon ce document l’inspection générale des finances bénéficie de 10% de l’ensemble des rétrocessions payées aux administrations financières du Pouvoir central. Elle bénéficie, en matière de recettes non-fiscales, de la rétrocession de 5% allouée aux services d’assiette.

«A fin octobre 2021, le trésor public a rétrocédé 532 017 621 210 FC (260 792 951 USD) aux régies financières, indique le rapport du ministère du budget de la même période. L’inspection générale des finances a bénéficié d’un montant qui avoisine 26 millions $ », poursuit l’Odep.

En 2022, l’inspection générale des finances bénéficiera d’un fonds spécial d’intervention évalué à 74,5 milliards de FC (35 millions $), représentant 10% de la rétrocession de 873,1 milliards de FC projetées pour transférer aux régies financières.

Contacté à ce sujet, l’inspecteur général des finances et chef de service, Jules Alingete Key estime que toutes ces dénonciations est un coup d’épée dans l’eau.
Pour lui, le service de contrôle de l’Igf avec plus de 400 agents est un service mobilisateur et a droit à la rétrocession comme définie par la loi.
Ukiabi