Ça se chuchote de partout, la survie de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon dans l’opposition ne tient plus qu’au bout d’un fil. Visiblement, l’homme de la bancarisation n’a ni l’âme ni le cœur de demeurer dans l’opposition, aux côtés de Moïse Katumbi et consorts. C’est ce que l’on peut comprendre de la sortie médiatique du secrétaire général de Leadership Gouvernance pour le Développement (LGD), ce samedi 03 février 2024.

La main tendue de Félix Tshisekedi lancée lors de son investiture au Stade des Martyrs, séduit déjà quelques acteurs politiques de l’opposition congolaise. Le premier sur la liste serait, sans nul doute, l’homme à la cravate rouge, classé parmi les meilleurs élus aux législatives nationales du 20 décembre dernier.

En fin stratège, Matata Ponyo passe indirectement par le biais du secrétaire général de son parti, pour révéler ses intentions de reprendre le contrôle de la Primature. Sa position, à en croire Franklin Tshamala, s’explique notamment par le souci de servir les peuples congolais.

“Si toutes les conditions sont réunies, Matata Ponyo va travailler. Il faut que les missions et les résultats soient bien définis. Matata a été formé par l’État congolais, quoi de plus normal qu’il puisse rendre service à ses frères et sœurs”, a-t-il fait remarquer.

Très connu par son franc-parler, le Secrétaire général de LGD affirme, sans peur d’être contredit, que le bilan de l’actuel locataire de la Primature est très chaotique. Dans cette optique, Franklin Tshamala ne se gêne guère de rappeler quelques prouesses réalisées par leur autorité morale, en citant entre autres : la bancarisation, l’héritage avec la société Transco, etc. En ce sens, il présente son leader comme l’homme ayant le profil susceptible de répondre aux nombreuses attentes des congolais, pour ce deuxième quinquennat aux côtés du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Face aux nombreuses attentes des congolais, la question reste à savoir quel est le meilleur profil d’un Premier ministre pour accompagner Félix Tshisekedi à réussir son second mandat ? L’avenir nous en dira plus…