La République Démocratique du Congo a enregistré plus de 200.000 cas des personnes infectées par la tuberculose, l’année passée, a affirmé mardi 23 mars, Dr Michel Kaswa Kayomo, directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), en prélude de la journée internationale de la lutte contre la tuberculose célébrée le 24 mars de chaque année.
“La tuberculose constitue un problème de santé publique majeure en RDC, et est classée en deuxième position en Afrique, en termes de fardeau et en 9éme position au niveau mondial », a-t-il dit à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la tuberculose célébrée le 24 mars.
Pour le docteur Michel Kaswa Kayomo, la journée 24 mars est une opportunité pour les Etats et les gouvernements de réfléchir sur le modèle d’appui efficace à apporter dans la prise en charge des malades tuberculeux.
Selon cet expert en lutte contre la tuberculose, plusieurs facteurs sont à la base de la contamination de cette maladie.
“La tuberculose est une maladie infectieuse causée par un bacile de coch qui se repend très facilement à travers la population surtout lorsque celle-ci est confrontée à des conditions de pauvretés, de promiscuités, à la malnutrition, aux stress et au diabète. C’est pourquoi devant toute toux, il ne faut pas stigmatiser une personne, la discriminer non plus ; toute toux ne veut pas dire tuberculose encore moins covid-19, c’est à la structure de santé de faire le distinguo” a-t-il déclaré.
Pour faire face à cette situation, le directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose recommande d’offrir à la population des prestations des soins de qualité.
« Pour faire face aux épidémies qui assaillent notre système de santé, la meilleure riposte consiste à offrir à la population des prestations des soins de qualité, renforcer le leadership de l’Etat et la bonne gouvernance. Tout congolais doit pouvoir avoir accès aux soins de qualité, pour ce faire, nous devons partager tous les risques liés à la santé ? » a conclu le docteur Michel Kaswa Kayomo.
Céphas KABAMBA
