Willy Mishiki, membre de l’Union sacrée de la nation promet de saisir le conseil d’État pour les irrégularités relatives à l’organisation de l’élection et installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

L’élu de Walikale se dit convaincu que le « processus a été entaché d’irrégularités » avec des violations de la Loi.

« Le principe de séparation de pouvoir a été foulé aux pieds », a-t-il tonné, faisant allusion à la réunion entre le président de la République et les députés qui a entrainé la suspension du processus afin de rééquilibrer le ticket de l’Union sacrée de la nation.

De plus, l’élu du Nord-Kivu a relevé qu’« aucune plénière ne devrait être convoquée alors que le Conseil d’Etat traite encore la requête de Mbusa Nyamwisi ». Ce dernier avait saisi la juridiction suprême de l’ordre administratif pour contester l’invalidation de sa candidature au poste de 1er vice-président. L’affaire n’a pas encore été vidée.

Christophe Mboso et Antipas Mbusa Nyamwisi, deux ténors de la majorité parlementaire devraient en principe être en compétition pour le poste de deuxième vice-président du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Cependant, la commission chargée de l’examen des candidatures au bureau définitif de l’Assemblée Nationale avait rejeté, mercredi 15 mai 2024, la candidature du député national Antipas Mbusa Nyamwisi à la deuxième vice-présidence de cette chambre du parlement. Une décision dénoncée par le parti politique, Rassemblement Congolais pour la Démocratie, Kisangani-Mouvement de Libération (RCD/K-ML).