Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, a reçu ce lundi  9 août 2021, une délégation de la firme belge « Solutions For HealthCare » (H4). Le but de cette rencontre était de proposer au patron de la santé en RDC, un programme qui va globaliser la qualité et la sécurité des médicaments sur le marché congolais. 

La délégation de la firme belge a été conduite par le Représentant de la société, David Timmermens, qui s’est fait accompagner de Danny Mutembe,  Corporation Office de  « Solutions For HealthCare ».  Au terme de  leur entretien, ils ont  salué l’attention particulière leur accordée par le ministre. 

« (…) La RDC, comme la plupart de pays africains, souffre de la circulation des produits pharmaceutiques sous-standards, contrefaits  ou frelatés. Ainsi, nous venons avec une solution pour éradiquer ce fléau.  Nous avons signifié au ministre comment notre programme va travailler avec un système technologique moderne afin de s’assurer  que le peuple congolais ait accès aux produits de qualité… »,  a déclaré Danny Butembe.  

Le CEO de H4 Belgique a fait remarquer qu’il est important d’apporter des solutions qui  fournissent un système de santé efficace, connecté et intégré qui permet aux professionnels de la santé d’identifier, de gérer et de communiquer avec l’ensemble du réseau clinique pour des soins médicaux plus précis, plus rapides et plus efficaces.

« Notre solution permet aux professionnels de la santé de fournir un système de santé connecté à la fois dans les hôpitaux et dans les communautés pour améliorer la qualité des soins », a-t-il dit.

La société « Solutions For HealthCare » est basée à Dubaï, avec d’autres succursales à travers le monde, notamment en Belgique. En Afrique,  H4 travaille initialement dans la partie anglophone de l’Est du continent, notamment au Kenya, en Ouganda, au Soudan du Sud, Ruanda et en Tanzanie où  il a fait ses preuves dans le système d’harmonisation dans les contrôles des  produits pharmaceutiques en général. Cette harmonisation a favorisé les échanges des données entre les différents pays africains pour une meilleure régulation des médicaments et a permis une réduction efficace des circulations des produits contrefaits.