Depuis le début de cette semaine, d’instances combats entre les FARDC et les rebelles du M23, basés au Rwanda, sont signalés dans le territoire de Rutshuru au Nord Kivu, province en état de siège.

Ces affrontements, à en croire le baromètre sécuritaire du Kivu, a déjà fait plus d’une vingtaine de morts du côté de l’armée loyaliste, dont un Colonel.

A l’heure de la  normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et ses voisins de l’Est, ces attaques suffisent pour remettre en question la sincérité du pays de Kagame qui, il est clair, semble avoir un agenda caché.

Et, l’absence d’une réaction tranchée et ferme de Kinshasa qui devrait, par exemple, exiger des comptes sur le rôle joué par le Rwanda et l’Ouganda dans la situation actuelle, traduit une certaine faiblesse de la diplomatie congolaise.

Que le M23 réapparaisse aujourd’hui, alors qu’il était non seulement désarmé mais campé dans des camps au Rwanda et en Ouganda, doit discuter beaucoup d’interrogations.

Surtout, en ce moment où l’Union Européenne vient de convoquer les pays africains pour redéfinir les nouvelles limites des frontières après celles de Berlin.

PM