Au dernier jour de la campagne électorale en République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession a adopté une autre posture pour fustiger la situation sécuritaire dans la partie orientale du pays, caractérisée par une insécurité grandissante depuis près de trois décennies.

Lors de son meeting populaire tenu ce lundi 18 décembre à la place sainte Thérèse devant les kinoises et kinois, Félix Tshisekedi a clairement décliné son intention de déclarer la guerre au Rwanda, accusé d’être le principal soutien militaire de la rébellion M23.

« Je vous prends en temoin, vous le souverain primaire et le monde entier qui nous suit, la première balle qui sera tirée par l’ennemi, je vais tout de suite réunir le parlement en congrès pour déclarer la guerre au Rwanda », a-t-il prévenu, à la grande satisfaction des Kinoises et Kinois ayant fait le déplacement.

Avant d’ajouter : « Je vous rassure qu’aujourd’hui, notre armée a tous les moyens pour faire cette guerre. À partir de Goma, nous pouvons facilement toucher Kigali. Je dis comme ça à Kagame qu’il pouvait jouer avec ceux qui étaient avant mais pas avec Fatshi Béton ».

Il a promis à son homologue rwandais, qu’il considère comme « Adolf Hitler », de « fuir sa maison et se réfugier dans la brousse » si jamais les FARDC attaquent Kigali.

Pendant ce temps, le cessez-le-feu annoncé le 11 décembre dernier par les États-unis et obtenu de Kinshasa et Kigali, semble être respecté sur toutes les lignes de front. Alors que les combats entre le M-23 soutenu par le Rwanda et l’armée congolaise se rapprochaient de Goma.

Cephas Kabamba