Un contingent des forces de défense du Burundi est entrée officiellement en RDC dans le Sud-Kivu pour traquer tous les groupes armées étrangers que locaux afin de restaurer la paix dans cette partie du pays. D’après le lieutenant Marc Elonga, porte-parole de l’opération Sukola2 Sud-Kivu, qui annonce cette nouvelle, ce contingent Burundais sont venus dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d’États de la Communauté des États d’Afrique de l’Est(EAC).

“C’est depuis ce lundi 15 Août 2022, que le contingent des forces de défense du Burundi est entré officiellement en RDC dans la Zone de responsabilité du Secteur opérationnel Sukola2 sud sud kivu. Ce contingent burundais actuellement cantonné au centre d’instruction de luberizi sont venus dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d’Etats de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC). Cette Task Force sous le commandement des FARDC a pour mission de traquer tous les groupes armées étrangers que locaux afin de restaurer la paix promis par le commandant suprême des forces armées de la République Démocratique du Congo Félix-Antoine TSHISEKEDI “, rapporte le porte-parole de l’opération Sukola2.

Pour sa part, le commandant secteur opérationnel sukola2 sud sud kivu, le général RAMAZANI FUNDI appelle donc la population au calme et a collaboré d’une manière franche avec les forces loyalistes afin de mettre un terme à cet activisme des forces irrégulières.

Pour rappel, les dirigeants d’Afrique de l’Est se sont accordés en juin dernier sur la mise en place d’une force régionale pour tenter de mettre fin au conflit dans l’Est de la RDC et ont appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Cette mesure intervient au moment où deux provinces dans l’Est de la RDC sont placées sous état de siège, une décision instaurée par le chef de l’Etat depuis mai 2021 pour faciliter la traque des rebelles nationaux et étrangers, mais, depuis un moment, les voix ne cessent de se lever pour dénoncer l’inefficacité de cette mesure exceptionnelle qui n’a pas su stopper les violences.

Cephas Kabamba