Alors qu’il se tient à Mbwela loge les assises sur l’évaluation de la gratuité de l’enseignement sous l’égide du ministre de l’EPST, à Kinshasa, en assemblée générale évaluative, la synergie des syndicats des enseignants de la république démocratique du Congo, menace d’aller en grève sèche, si le gouvernement n’applique pas les accords de Bibwa.

La qualité de l’enseignement, la prime de gratuité, la supression de zones salariales, l’uniformisation de salaire, la retraite des enseignants, l’instauration du Tenasosp sont bien là les points que les enseignants ont examiné.

De la qualité de l’enseignement, la synergie crie sur le mauvais choix opté sur la personne de Tony Mwaba au ministère de l’EPST.

” Il est le tout ministre à l’EPST n’avoir jamais réajusté le calendrier après une longue grève, en réalité nous n’avons jamais vu une année très perturbée et qu’on ne puisse pas changé le calendrier scolaire, les enfants ont terminé avec de connaissances tronquées, mais sur la responsabilité, le Président de la République va continuer à nous charger pour dire que l’enseignant n’a de niveau ni matière, qu’il regarde le cheval qu’il a placé “, a interpellé jean Bosco Puna secrétaire général du synecath et porte parole de la synergie qui déplore l’instauration du Tenasosp.

” Nous appelons le gouvernement a supprimé carrément ce test qui n’a consisté qu’à ransonné les parents, la réforme n’est pas encore terminée, on fait intervenir le Tenasosp, il y a encore de matières qu’on n’a pas donné dans le programme comme les sciences de l’information et de la communication, on se réveille un bon matin, on vous impose un test, c’est grave, ce test est pris en charge par le Trésor public, mais les parents ont été obligé de payer 20.000fc, entant que société, nous devons nous lever pour dire non aux imposteurs”, a-t-il poursuivi.

Les promesses du gouvernement sur la suppression de la retraite abusive des enseignants, l’uniformisation de salaire et la supression des zones salariales, la réactivation des écoles supprimées de listings, sont bien là les préalables qui conditionneront une rentrée scolaire apaisée selon les enseignants.

“L’application d’une gratuité à double vitesse dans l’indifférence totale du ministre de tutelle, une fois de plus les parents ont payé les frais de motivation dans certaines écoles du pays…, s’agissant de directives du ministre sur une rentrée scolaire apaisée,les enseignants réunis en assemblée générale constatent fort malheureusement que le ministre convoque les assises sans un acte interministériel,les participants aux travaux de Mbwela loge sont ses collaborateurs immédiats, avec une faible participation syndicale décidée par son autorité (…), de ce qui précède, les enseignants déplorent le disfonctionnement sans précédant créé dans le secteur de l’EPST dans le but de faire échec à cette réforme,en attendant la fin des travaux de Mbwela loge, cette déclaration vaut un avertissement en direction du gouvernement “, ont averti les enseignants qui vont évaluer pour la deuxième fois les promesses du gouvernement à la fin du mois, quelques jours avant la rentrée scolaire 2022-2023.

JP.