Jamais l’Union africaine n’a enregistré, depuis sa création, des coups d’État aussi successifs que sous la Présidence de la RDC.

En effet, quand il prend les règnes de l’organisation continentale en février 2021, Félix Tshisekdi s’est engagé à « faire taire les armes ».

C’est, en ce sens, qu’il a appelé au dialogue au Sahel et au nord du Cameroun, notamment. Et, dans cette même perspective, Tshisekedi a envoyé, au début de son mandat, une délégation en Éthiopie, au Soudan et en Égypte, pour tenter de trouver un accord sur le barrage de la Renaissance, qui empoisonne les relations entre ces trois pays.

Mais, voici que les Coups d’État viennent assombrir son bilan. Au Tchad, au Mali, en Guinée et aujourd’hui au Burkina Faso, les armes continuent de défier Félix Tshisekedi.

Un coup d’État est-il en cours au Burkina ? Des informations contradictoires circulent, après les mutineries qui ont agité plusieurs camps et casernes du pays ce dimanche 23 janvier. La situation du président Kaboré est incertaine.

Le président du Faso est introuvable. Certaines sources indiquent qu’il aurait été arrêté et placé dans un camp militaire de la capitale. Mais, selon l’un de ses intimes, il pourrait avoir été placé « en lieu sûr ».

L’UA silencieuse

Alors que les transitions au Tchad, Mali et Guinée posent déjà problème, la situation au Burkina Faso inquiète, autant le silence, jusque-là, de l’UA. Seule, la CEDEAO, s’est dit préoccupée de la situation qu’elle suit de près.

L’effet Contagion des Coup d’État en Afrique reste un très mauvais signe, tant il fait reculer la démocratie et freine le développement du continent.

PM