Le Mouvement du 23 Mars accuse les Forces Armées de la République Démocratique du Congo de violer la décision du cessez-le-feu, notamment à Kibumba. Des accusations que démentent la force loyaliste.

Dans un communiqué rendu public le mercredi 13 avril 2023, les FARDC qualifient de non fondées les accusations du M23/RDF.

“ … Elles (FARDC) considèrent cependant cela, comme étant un jeu de pyromane sapeur-pompier orchestré de toutes pièces par ceux-là qui ne veulent pas s’inscrire dans la volonté des accords des Chefs d’États des États d’Afrique de l’Est”, peut-on lire dans ce communiqué signé par le porte-parole des FARDC Nord-Kivu, le Lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko.

Selon les FARDC, l’attaque contre la position de M23, le mercredi 12 avril, a été organisée par les jeunes résistants dénommés « Wazalendo ».

“ Les prétendus accrochages qui seraient survenus ce mercredi 12 avril 2023, au mont Nyindu en groupement Kibumba, une défensive ennemie censée être actuellement sous contrôle de la Force Régionale, et qui auraient opposé la jeunesse de ce milieu communément appelée les Wazalendo au M23/RDF n’engagent en rien les FARDC”, lit-on.

Signalons que, aussitôt informée, la hiérarchie de l’armée a procédé à des recherches de responsables de cette opération et 59 personnes appartenant à ce groupe ont été interpellées avec 4 armes de type AK-47, des machettes, des lances et des couteaux.

“ Ne nourrissant aucune ambition de violer les accords des Chefs d’États, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo demeurent dans la posture de l’observance stricte du cessez-le-feu au regard du processus en cours ”, rassurent les FARDC.

PKTK