Le Burundi a organisé ce mercredi le 21e sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). La situation sécuritaire dans l’est de la RD Congo a été au menu de ces assises.

La prolongation du mandat de la force régionale jusqu’au mois de septembre de l’année en cours fait partie des grandes décisions qui ont été prises lors de ces assises.

Le mandat de la dite force devrait expirer le 1er juin 2023 , après plusieurs jours d’actions militaires sur le terrain des opérations.

Cependant, d’ici au 15 juin, le secrétariat de l’EAC devra constituer une équipe composée d’un brigadier général issu de chaque contingent sur le terrain, afin d’évaluer l’application du mandat de la force. Un rapport devra être soumis dans les 90 jours.

En effet, Kinshasa exigeait que l’action de la force soit auditée. La RDC estime que certains contingents n’étaient pas assez « offensifs » envers le M23, voire avaient instauré une sorte de collaboration avec les rebelles, violant ainsi leur mandat de départ.

Ce renouvellement de mandat fait jaser certains acteurs de la société civile de cette région emprise par l’insécurité, au regard de l’inefficacité dont cette force fait preuve, dénoncent-ils dans leurs différentes recommandations.

Cephas Kabamba