Le secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale Congolaise (CENCO), Monseigneur Donatien Nshole, a fustigé la manière dont le conseiller principal du candidat à la prochaine présidentielle en RDC, Moïse a été arrêté à Kinshasa par l’état-Major des renseignements militaires (DEMIAP), tout en précisant qu’il ne condamne pas le fait qu’il soit arrêté.

A cours de l’émission “JMK Today” diffusée sur Télé 50, Monseigneur Donatien N’Shole a, dans n’est pas allé par quatre chemins pour dire tout haut ce qui se dit tout bas dans les salons congolais, que les collaborateurs du chef de l’État travaillent contre lui.

” J’assume ce que je dis, beaucoup de collaborateurs du chef de l’État travaillent contre lui, je connais le chef de l’État, je connais son état d’âme, je connais son état d’esprit, il y a des choses qui sont faites par ses collaborateurs, je pense que s’il ne les leur reproche pas en privé par respect pour eux, alors il doit être dépassé, mais je ne pense pas; l’état de droit est bafouillé par ceux sensés le mettre en application “, a-t-il déclaré.

Et de poursuivre :” l’État de droit à une façon de se comporter, on ne peut pas arrêter quelqu’un de ce niveau dans des conditions-là. Je ne condamne pas le fait qu’il soit arrêté, je ne me mêle pas à la justice”.

Des réactions fusent de partout après l’arrestation du conseiller spécial du Président de l’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi à l’aéroport international de Ndiji le mardi 30 mai à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC). Revenant sur ce sujet, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia demande à Moise Katumbi de donner des explications aux services de sécurité sur comment son conseiller a obtenu une arme à feu.
De son côté, le ministre de la Communication et de médias explique que cette interpellation s’inscrirait dans le cadre des violences qui ont émaillée les dernières manifestations de l’opposition, rappelant par ailleurs que l’opposant Martin Fayulu a été filmé en train de demander à des manifestants d’attaquer les forces de l’ordre avec des pierres.

Du côté de l’opposition, l’on dénonce une sorte de « dictature » qui se serait installée dans le pays.

Cephas Kabamba