L’Eglise du Christ au Congo (ECC) se dit inquiète de constater que les mesures concrètes tardent à se formaliser et s’exécuter en mode urgence face à la catastrophe écologique qui frappe les rivières TSHIKAPA et KASAI depuis le mois de juillet.

Dans un communiqué signé par le chef de cette confession religieuse, André Bokundoa, l’ECC demande au Gouvernement de la RDC et la Communauté internationale de considérer la pollution des eaux des rivières TSHIKAPA et KASAI comme une situation d’urgence pour laquelle des mesures urgentes doivent être prises et des enquêtes sérieuses menées pour d’une part en évaluer les impacts environnementaux, socio-économiques, sanitaires et humanitaires et d’autre part, établir les responsabilités de toute personne physique ou morale qui en serait l’auteur en vertu du principe Pollueur-Payeur.

L’ECC rappelle que, au-delà des conséquences écologiques, la pollution de ces deux rivières touche également le social des populations dont la survie dépend des activités de pêche et autres qui y sont exercées. En ce sens, des études approfondies devraient être envisagées aux fins de sauvegarder la faune et flore aquatique de ces rivières et d’épargner les populations à ne pas tomber dans une situation de précarité socio-économique, humanitaire et sanitaire.