A l’occasion de la fête nationale belge célébrée le 21 juillet de chaque année, le Roi Philippe a appelé la communauté internationale à résoudre le conflit meurtrier persistant dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

En réaction, la députée nationale Solange Masumbuko Nyenyezi a salué ce discours car estime-t-elle qu’il est temps que la communauté internationale lève le ton afin de mettre fin à cette situation désastreuse qui met en péril la nation congolaise.

“C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons suivi le discours du Roi des Belges à l’occasion de la fête nationale. Nous saluons celà car, il était temps que la communauté internationale se réveille et accompagne les forces loyalistes et le Président de la République pour un retour de la paix dans la partie Est”, a déclaré la députée nationale.

Pour l’élue de Kinshasa, l’appel du Roi Philippe à la communauté internationale est un signal fort mais il faut plus d’actions que de discours.

“ Nous pensons que cela n’est pas un simple chapelet de bonne intention sans action palpable. Nous déplorons et dénonçons de milliers de morts, c’est le sang de nos patriotique qui a été versé ; les déplacements massifs, les viols. Pourquoi n’est pas exploiter le rapport mapping ? Comment encore cette même communauté internationale n’a pas levé l’embargo pour que le Congo se réveille et que nous puissions défendre l’intégrité de notre pays ? ”, s’est-intorrogé Solange Masumboko.

Pour elle, la meilleure façon pour la communauté internationale de soutenir la RDC c’est de lever cet embargo. Elle ajoute aussi qu’elle est pleinement persuadée que le Roi des belges sera entendu par la communauté internationale par ce plaidoyer qu’il mène en faveur de la RDC, lui-même étant témoin oculaire de la situation catastrophique que connaît le grand Congo sur le plan d’invasion militaire, agression des pays voisins à travers des groupes armés.

La situation sécuritaire dans l’Est préoccupe plus d’un congolais. La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23 qui contrôle plusieurs villages ainsi que la cité frontalière dont Bunagana dans la territoire de Rutshuru. Le président angolais Joao Lourenço qui a offert sa médiation avait convoqué Felix Tshisekedi et Paul Kagame afin de tenter de trouver une solution à la crise. Malgré le cessez-le-feu décrété, les combats s’étaient poursuivis sur terrain avant une accalmie précaire ces derniers jours.

Cephas Kabamba