Dans son point de presse organisé ce mercredi 17 mars 2021, André Alain Atundu, cadre du FCC, a fait l’état de lieu de la justice en RDC:

“La justice doit inspirer une peur salutaire aux coupables et non traumatiser les justiciables. La crainte de la loi est le début de la sagesse et de la discipline républicaine inhérente à chaque société. »

“En effet, la discrétion, la confidentialité, le respect des droits de la personne humaine, la considération pour tout justiciable y compris le coupable sont la marque d’une justice équitable et impersonnelle. Une vraie justice. » Ajoute-t-il.

Ce cadre du FCC étale un distinguo entre les actes commis en tant qu’individu à titre personnel et ceux posés en tant que commis de l’État pour préserver l’intérêt général :

“Les actes du commis de l’État engagent la République tandis que les actes posés à titre personnel sans instruction de l’État engagent l’individu. Le commis de l’État pose des actes d’intérêt général du ressort de sa compétence ou sur instruction expresse de l’État dûment signifiée à l’intéressé. Tandis qu’un commis de l’État dont il est prouvé qu’il poursuit un intérêt, n’engage pas l’État. »

Pour Alain Atundu, si nous respectons cette distinction dûment motivée, les magistrats ne seront pas moins considérés , au contraire, ils retrouveront la dignité et la noblesse de leur fonction. La confusion de genre ne profite pas à l’image de la justice, mais introduit une présomption de manipulation politique.

Céphas KABAMBA