Le président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso a, au cours de la séance plénière de ce mercredi 21 avril 2021, exprimé son indignation face à la situation sécuritaire à l’Est de la RDC.
Le speaker de la chambre basse du parlement condamne les atrocités que subit la population vivant à l’Est de la RDC.
“ En ce qui concerne la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, la paix est devenue un rêve suspendu pour nos compatriotes à l’Est du pays. L’Assemblée nationale est interpellée et continue à condamner la persistance des atrocités que subit notre population dans l’Est du pays ”, a déclaré Christophe Mboso lors de son discours.
Et d’ajouter, “ étant résolument engagé à soutenir les efforts du Président de la République Felix Tshisekedi et le Gouvernement de la République afin que la paix et la sécurité soient rétablies dans cette partie du territoire national. Pour ce fait, en dépit de toutes les menaces sur le terrain, la commission d’enquête parlementaire s’évertuera d’assumer pleinement la mission lui confier par la représentation nationale.
Christophe Mboso sollicite l’appui de la communauté internationale et partenaires de la RDC pour mettre la main dans la patte afin d’éradiquer les groupes armés terroristes qui opèrent dans cette partie du pays.
“ Encore pourquoi nous réitérons notre demande incessante à la communauté internationale et aux hommes de bonne volonté d’aider la RDC à éradiquer les groupes armés terroristes étrangers et locaux qui continuent à semer la terreur et la désolation dans notre pays. C’est aussi l’occasion pour nous de demander à tous les partenaires de notre pays, de trouver un lieux d’asiles alternatifs aux étrangers accueillis de bonne foi par la RDC sur son territoire et qui par la suite se sont transformés en bourreaux pour nos confrères. La MONUSCO dont certains éléments sous les casques bleus ont versé de leur sang ici au Congo ; il ne faut pas que ce sang versé sur notre territoire ne soit pour rien » poursuit-il.
La séance plénière de ce mercredi 21 avril 2021 était très agitée ; plusieurs députés nationaux ont claqué la porte de l’Assemblée nationale au cours de la plénière, pour dénoncer l’inaction des autorités face à l’insécurité dans l’Est du pays. Ce mouvement est intervenu après la décision des députés élus de l’Ituri de suspendre leur participation à tous les travaux parlementaires jusqu’au retour de la paix dans leur province en particulier, et dans tout l’Est en général.
Céphas Kabamba