Le rêve de l’honorable Christelle Vuanga, qui a porté de toutes ses forces, l’organisation de cette première édition du Parlement Rose, tenue le vendredi 2 avril dans la salle des Spectacles du Palais du peuple, était de réunir chaque année les femmes de toutes catégories sociales, parler de leurs propres problèmes devant la représentation nationale.

Des interventions de différentes personnalités de la gent féminine ont mis en exergue le rôle et l’importance de la femme dans la société ; un rôle qui ne doit pas se résumer à la fonction maternelle ou ménagère au foyer. Elles ont lancé un appel à l’union, car ensemble elles constituent une puissance dans la société.

« Même Jésus-Christ, c’est une femme qui lui a appris à marcher, à parler. C’est là que réside la puissance de la femme. On perd beaucoup de choses étant éparpillées. La solidarité féminine est une clé pour la réussite », a déclaré l’honorable Vuanga.

« Si un jour, les femmes se mettaient ensemble, on peut relever ce pays », a-t-elle insisté.

Elle a en outre proposé que ce projet (Parlement Rose) est un cadeau offert à l’Assemblée nationale.

« Même si on passera, nous voulons chaque année, qu’il y ait des femmes qui viendront de partout pour se retrouver et parler des questions liées aux femmes », a-t-elle conclu en remerciant l’Union européenne pour son appui.

Même si le contenu devait être réadapté chaque année, “Parlement Rose” devait garder sa propre base qui est la parole donnée à la femme qui n’a jamais rêvé un jour s’exprimer devant la représentation nationale à la recherche du bien-être avec un seul but vivre en respectant ses droits.

Pour l’édition inaugurale de vendredi 2 avril, le bureau de l’Assemblée nationale était représenté par l’honorable Colette Tshomba, rapporteur adjointe accompagnée de l’honorable Angèle Tabu, questeur de la Chambre basse du Parlement.