Après la situation observée le lundi dernier lors de l’examen et le vote de la pétition contre le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoy, le vice-président de cet organe délibérant, Francis Tshibalabala, a tenu à donner son explication sur l’essence de cette situation.
A en croire Francis Tshibalabala, les députés pétitionnaires auraient fait une interprétation biaisée de l’article 28 du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale.
“ Ils ont fait référence à l’alinéa 5 de l’article 28 qui dit que lorsque le président et le vice-président sont mis en cause, mais dans le cas d’espèce il n’y avait que le président qui était mis en cause et moi je suis en droit de convoquer la plénière et de la présider par rapport à la plénière du 5 avril. Pendant que nous étions en plénière, ils sont allés déposer les pétitions contre les autres membres du bureau en commençant par le vice-président. D’ailleurs dans notre règlement, nous parlons de résolution de la déchéance et non de pétition, donc il n’y avait aucune résolution de déchéance entre le 30 mars et le 5 avril qui pesait sur les autres membres du bureau. La décision de convoquer la plénière a été prise le 1er avril… Lorsqu’on vous brandit comme preuve qu’il y a des pétitions qui ont été initiées contre vous, en cours de plénière, le règlement ne dit pas que automatiquement vous devrez vous déporter. On ne pouvait pas faire marche arrière au moment où la plénière avait déjà adopté l’ordre du jour”, a laissé entendre Francis Tshibalabala.
Signalons que après examen et vote de la pétition contre le président de l’Assemblée provinciale, Godé Mpoy, 33 députés provinciaux sur 36 avaient voté contre cette pétition des députés pro Union sacrée. Ces pétitionnaires reprochaient au président de l’APK, la faible production législatives ; l’inefficacité de l’Assemblée provinciale vis-à-vis de l’exécutif provincial de Kinshasa.