La situation qui prévaut actuellement au Tchad préoccupe au plus haut point la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Dans un communiqué de presse relatif aux derniers développements de la situation sécuritaire en République du Tchad, Félix Tshisekedi en tant que facilitateur de la CEEAC dans le cadre du processus de transition politique en République du Tchad, a appris avec la plus grande consternation les derniers développements de la situation sécuritaire.

Ces développements, indique ce communiqué de presse, seraient consécutifs à l’attaque perpétrée, le 19 février 2024 dernier, contre les locaux de la Cour Suprême et de la tentative d’assassinat du président de cette institution.

Le Facilitateur de la CEEAC condamne avec la plus grande fermeté ces actes d’extrême violence, qui sont de nature à perturber le processus de transition politique, auquel le peuple tchadien a adhéré et dont il attend le dénouement, à travers l’élection présidentielle prévue le 06 mai 2024.

“Le Facilitateur de la CEEAC présente ses condoléances aux familles de toutes les personnes décédées et souhaite une prompte guérison à toutes les personnes blessées à la suite de cette attaque”, renseigne la même source.

Félix Tshisekedi a exprimé sa solidarité à l’endroit des autorités de transition et salue leur décision de diligenter une enquête chargée de faire toute la lumière sur les évènements en question, en vue de dégager les responsabilités des personnes impliquées et de les traduire devant les juridictions compétentes, conformément aux lois en vigueur en République du Tchad.

Il saisit cette occasion pour appeler de nouveau tous les acteurs politiques et sociaux tchadiens à la retenue, et à privilégier les moyens pacifiques de règlement des différends, particulièrement en cette période sensible, où le pays est engagé dans un processus électoral.

Félix Tshisekedi réaffirme solennellement son engagement à poursuivre son travail de quête de consensus national, en parfaite coordination avec toutes les parties prenantes tchadiennes et les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la République du Tchad.

Cette situation est marquée par l’attaque perpétrée par des personnes armées contre les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité de l’Etat à N’Djamena, dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 février 2024, et les violences survenues au siège du Parti Socialiste sans Frontières, au courant de la même journée de mercredi, qui ont causé beaucoup de pertes en vies humaines et de destructions matérielles.