Dans une communication à la presse, le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et sécurité a annoncé, pour les prochains jours, l’organisation des élections dans 13 provinces dont les gouverneurs ont été destitués par leurs assemblées provinciales.

Cette annonce qui arrive aussi tardivement pour certaines provinces (le Sankuru, par exemple, n’a pas de gouvernement depuis deux ans) devra permettre aux entités concernées de se doter des nouveaux dirigeants.

Dans ce lot des provinces citées par Daniel Aselo, figure le Kongo central où le gouverneur, bien que destitué depuis deux ans par l’Assemblée provinciale et confirmé par la Cour Constitutionnelle, continuait toujours à engager la province avec la bénédiction de Kinshasa, principalement du ministère nationale de l’intérieur.

Ironie du sort, Atou Matubwana est actuellement poursuivi par la justice pour megestion et détournement de plus de 8 millions de dollars.

l’État n’est-il pas complice, sinon responsable dans cet état de choses ? Sommes-nous dans une état de droit ou une république des inconscients ?

Le fait de laisser ce gouverneur pendant plus de deux ans au pouvoir et être poursuivi par la suite pour détournement, devrait rendre également responsables les autorités politiques qui l’ont soutenu durant cette période.
Dans une République normale, Atou Matubwana ne devrait pas être seul à subir la rigueur de la loi. ceux qui l’on soutenu ( auteurs intellectuels) ne devraient surtout pas être mis de côté.

Ceci pour éviter que l’état dit “de droit” ne soit assimilé qu’à un simple de slogan.

PM