Le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi a présidé, ce jeudi 14 mars, à la Cité de l’Union Africaine, la cérémonie de signature du contrat minier renégocié avec le groupement des entreprises chinoises (GEC). Il s’agit du 5ème avenant de cette convention de collaboration, conclue en avril 2008, relative au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures en République Démocratique du Congo.

L’amendement de ce contrat rétablit l’équilibre dans ce partenariat en le rendant gagnant-gagnant entre les deux parties. Parmi les points d’accord figure aussi la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD). Cela représente la construction de plus ou moins 5.000 km de routes, a précisé Alexis Gisaro, Ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics.

À savoir, cet avenant consacre aussi la participation de la République Démocratique du Congo dans le capital de la Sino-Congolaise Hydroélectrique (SICOHYDRO) de Busanga (60% pour le GEC et 40% pour la RDC) et la répartition des actions de la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES), 68% contre 32%, jusqu’au remboursement total des emprunts liés au Projet de coopération sino-congolais. Par ailleurs, la Générale des Carrières et des Mines (GECAMINES) va désormais commercialiser une partie de la production de SICOMINES à partir de cette année.

« Elle sera responsable de la vente de l’équivalent de 32 % de cette production » a indiqué André Wameso, Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État.

Cette cérémonie de signature a impliqué, pour la partie congolaise, les ministères des Infrastructures et Travaux publics, des Mines, du Budget ainsi que celui des Finances. La société China Railway Group Limited a représenté le GEC.

En 2023, l’Inspection générale des finances (IGF) avait estimé dans une étude qu’il y avait, dans cette convention de collaboration, un important déséquilibre financier au détriment de la RDC. Le Président Tshisekedi l’avait ainsi jugé défavorable aux intérêts congolais et avait demandé sa révision. Chose voulue, chose faite.