Organisé par l’UN-REDD(Programme des Nations Unies pour la Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des Forêts) au pavillon de Benelux à Glasgow en marge de la COP26, ce Panel qui a porté sur le thème :“ Investir dans les forêts pour faire face à la crise climatique”, a réuni les ministres de l’Environnement de Costa Rica, de la RDC, du Pakistan, du Luxembourg et le secrétaire exécutif de l’UNEP.

Occasion pour la Vice-Premier Ministre à l’Environnement et Développement durable de la RDC de revenir sur les grands enjeux de la protection des forêts en faveur de l’humanité.

Pour Eve Bazaïba, les forêts particulièrement congolaises rendent des services énormes pour la protection de l’humanité en terme de ses capacités d’absorption de gaz à effet de serre. Il est question maintenant que les pays pollueurs s’engagent dans des financements durables en faveur des Forêts Congolaises.

“C’est vrai que dans le cadre de l’initiative CAFI, il est intervenu la signature entre le Président de la RDC et le premier ministre Britannique Boris Johnson, d’un accord de financement de 500 millions. C’est encore peu mais c’est un pas important vers l’engagement international. La RDC attend d’autres mécanismes de financement notamment dans le secteur de l’électricité à travers le projet Grand Inga. Ce qui permettrait à réduire sensiblement la pression sur nos forêts”, précise Eve Bazaiba.

Malik Amin Aslam, Ministre du Changement climatique du Pakistan s’est voulu être pragmatique, sur les ambitions de chaque pays en perspective de tout financement.