Rien ne va au sein de l’union pour la démocratie et le progrès social entre, le secrétaire général, Augustin Kabuya et sa base qui n’hésite pas à décrier sa gestion calamiteuse du parti au pouvoir.

La tension semblait baisser après l’épisode Jean-Marc Kabund, mais le vieux démon de la division refait surface.

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le Tout puisant parlementaire début, Jules Kalubi appelle à un nouvel ordre politique pour sauver le parti suite à la léthargie au sommet de la direction.

“Nous ne venons pas ici pour nos pères ni nos mères, on vient pour l’UDPS et le Congo, nous devons sauver le parti et soutenir le chef de l’État, je m’adresse à Augustin Kabuya, nous avons initié une série de consultation, nous consultons toutes les couches, ministres sortants ou entrants, députés,13 parlementaires, cadres de l’UDPS”, a-t-il lancé.

Connu pour son franc parler, Jules Kalubi précise le pourquoi de son combat.

” Si vous n’arrêtez pas cette hémorragie, je veux tout dévoiler, je préfère mourir pour sauver le parti, Kabuya m’invite une nuit dans son bureau privé, nous nous sommes rencontrer avec le gouverneur de Kinshasa, j’ai refusé de lui serrer la main à cause du dossier grand marché ; il a voulu me corrompre avec une grosse somme d’argent pour me taire, j’ai refusé”, a-t-il précisé.

Le chef de file de parlementaires débuts de l’UDPS se pose la question de savoir avec ces pratiques, qui bloque son parti.

“Je me suis alors posé la question, qui bloque l’UDPS, qui trahit l’idéologie, c’est pourquoi nous organisons un forum dont le thème porte sur : qu’est-ce qu’il faut pour sauver et relancer l’UDPS en vu de donner une majorité à Félix en 2023”, a-t-il indiqué.

Sur un ton ferme, il dénonce les menaces dont il est victime de la part de certains sympathisants au secrétaire général Augustin Kabuya.

” Je demande à tout celui qui m’écoute de partout, sectionnaire, fédéral, militants et toutes les cellules à travers le pays, j’en appelle à la force du progrès de me protéger, si quelque chose de mal m’arrive, c’est Kabuya, mon combat est pour l’avènement d’un nouvel ordre politique et sauver le parti”, a-t-il décrié.

Ce coup de gueule de Jules kalubi semble être à la fois comme une alerte et dénonciation.

” Nous avons récusé Kabuya parce qu’il a abandonné le slogan, le peuple d’abord, aujourd’hui, c’est Kabuya d’abord, nous allons continuer à dénoncer son comportement ; pourquoi il ne met jamais le chapeau qui symbolise notre identité, le parti ne met pas à la disposition de ses membres de cartes, c’est grave, un parti au pouvoir n’a pas de machine pour imprimer les cartes, nous sommes vers un dernier virage, nous devons nous prendre en charge pour éviter le ridicule”, a-t-il indiqué.

Cette sortie médiatique, risque d’étaler les mécontentements de cadres, militants du parti au pouvoir qui d’ailleurs certains avaient dénoncé la confirmation de Kabuya au poste du secrétaire général après l’épisode kabund par les instances statutaires du parti.

JP.