En République Démocratique du Congo, le processus de désignation des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), demeure un éternel sujet de contestation. Du mouvements citoyens aux confessions religieuses, en passant par les plateformes politiques de l’opposition comme de la majorité, le désaccord bat son plein.

Certains membres de l’opposition accusent le pouvoir en place de faire le blocage du processus électoral alors que les chefs des confessions religieuses peinent à trouver un consensus sur le nom du futur dirigeant de la centrale électorale.

La RDC souffre-t-elle de manque d’expertise électorale?

Pourquoi les mêmes causes doivent-ils produire les mêmes effets ?

Plusieurs observateurs pensent que Denis Kadima est dans les traces de Ronsard Malonda.
Toutes ces incompréhensions s’observent alors que la RDC a une école de formation électorale sensée avoir des compétences en la matière. Il est aussi de notoriété publique que la CENI elle-même dispose d’une pépinière d’experts capables de remplir cette fonction bien qu’elle relève d’un bon niveau de maitrise des questions politiques du pays.

Cephas Kabamba