Le président de l’Assemblée nationale et celui du Senat n’émettent pas sur la même longueur d’onde sur la désignation de nouveaux animateurs de la Commission Electorale Nationale Independante.
Si pour Christophe Mbosso , le successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Centrale électorale pouvait être choisi avant la réforme de la loi portant organisation de la Commmision Electorale Nation indépendante, Modeste Bahati est d’avis contraire.

Dans un entretien avec jeune Afrique, Modeste Bahati fait de la réforme, un préalable incontournable avant de procéder au remplacement des animateurs de la Centrale électorale.

A ce sujet , les confessions religieuses ont déjà lancé l’appel à la candidature pour le poste du président de la CENI qui leur revient de droit conformément à la loi en vigueur portant organisation et fonctionnement de la centrale électorale.

C’était à l’issue de leur rencontre avec le président de la chambre basse du parlement au palais du peuple.
Cette manière de procéder par le président de l’Assemblée nationale de commun accord avec une frange des confessions religieuses a provoqué des remous aussi bien dans la classe politique que dans la société civile.

Les langues se sont delieés pour exiger les réformes avant la désignation des animateurs.

Lamuka , G13 , PPRD , une frange de la société civile ont rejeté la démarche de Mbosso qui consiste à contraindre une partie des confessions religieuse à désigner le président de la CENI avant la réforme.