Dans un rapport rendu public et signé par les huit confessions religieuses, ce vendredi 30 juillet 2021, après la reprise des pourparlers pour désigner le successeur de Corneille Nangaa à la tête de la centrale électorale, les violons ne se sont toujours pas accordés entre les princes de l’église.

Malgré le consensus trouvé sur les aspects techniques de quatre candidats, les divergences demeurent sur le plan éthique, indépendance et réputation des candidats.

« Deux confessions religieuses considèrent que, sur le plan éthique et de l’indépendance, les griefs (informations et allégations) contre deux candidats de la liste (les meilleurs sur le plan technique), griefs qui affectent leur indépendance et leur crédibilité, ne permettent pas d’évoluer avec eux jusqu’au vote conformément à l’article 17 de la charte en vigueur. Ils demandent de les mettre de côté et d’évoluer avec d’autres candidats”, peut-on lire dans cette correspondance.

Et de poursuivre : « Six confessions religieuses, trouvent que les griefs relevés contre les 2 candidats soit ne sont pas prouvés soit ne concernent pas directement les candidats, il convient de passer directement au vote ».

Signalons que, vu cette opposition de vision flagrante, le président de cette structure religieuse, Mgr Utembi n’a pas voulu organiser le vote. L’on retiendra que c’est sur une note amère que s’est clôturée cette séance de travail, si pas la dernière.

Rappelons qu’à l’issue de plusieurs jours des travaux axés sur la désignation du candidat président de la CENI, les confessions religieuses n’avaient pas trouvé des compromis. Après la rencontre de ces deux différents ailes avec Christophe Mboso Nkodia, président de la chambre basse du parlement, ce dernier avait accordé aux confessions religieuses 48 heures afin d’harmoniser leurs vus en ce qui concerne la désignation du futur président de la centrale électorale.

P.KTK