Mises en cause par la CENCO et l’ECC, les six confessions religieuses ayant voté Denis Kadima pour succéder à Corneille Naanga appellent l’Assemblée nationale à ne pas être complaisante.

“ Nous avons déposé le PV signé le 27 juillet, le rapport en annexe du 30 juillet et une lettre de transmission. Je ne crois pas que l’Assemblée nationale sera complaisante”, a déclaré le Pasteur Kamba.

A en croire le représentant des églises de réveil au sein de la plate forme des confessions religieuses, l’argumentaire sur lequel se base CENCO et ECC pour justifier le rejet de deux candidats (Kadima et Ebotoko) sont “des allégations sans preuves, des rumeurs”.

“ On ne peut pas lier ces menaces directement avec la personne qui a déposé sa candidature. Ça peut venir de personnes qui cherchent à lui nuire”, a-t-il fait savoir.

Sur la proposition des catholiques et des protestants de trouver d’autres candidats que ceux dont la moralité avait été mis en cause, Dodo Kamba dit que c’était irréaliste et qu’il a proposé aux catholiques et aux protestants de signer leur PV.

“ On n’est pas divisé, ce sont les points de vue qui divergent. Nous ne sommes pas des politiques, nous ne sommes pas en train de faire de la politique ”, déclare -t-il.

Dans un point de presse conjoint avec l’ECC hier, la CENCO avait affirmé que les pressions pour faire passer Denis Kadima «ne sont pas des allégations mais des témoignages, il y a certains chefs de confessions qui n’habitent plus chez eux. Il y a aussi eu des témoignages en plénière, qui figurent dans un rapport», avait déclaré Donatien Nshole.

“ Le vote est un mode qui intervient après avoir vidé le fond dans le traitement de dossiers. On ne peut pas évoquer le vote comme un contour pour éviter le problème de fond. On en vient au vote lorsqu’on veut départager les candidats qui ont satisfait aux critères de l’éligibilité ”, avait précisé le Révérend Nsenga de l’ECC.

PM