La rencontre, fin novembre dernier, entre Félix Tshisekedi et la CENCO, devrait sonner le glas de la fin des préoccupations des évêques sur la CENI et l’État de siège, notamment.

Mais, deux mois après, les propositions de la CENCO au Président de la République pour la bonne marche du pays, les lignes n’ont pas bougé, selon une source au sein de la Conférence Épiscopale qui estime que les évêques ont été floués.

, regrette le Prélat.

Sur l’État de siège, notre source affirme que la non l’évaluation de l’État de siège et l’ouverture des frontières aux armées étrangères alimentent, encore plus, les inquiétudes.

< Le pays est véritablement mort> ironise -t- elle. , a-t-elle renchérit.

Pour rappel, les évêques avaient remis au chef de l’Etat, le 26 novembre, un mémorandum avec une série de recommandations sur la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, l’enseignement et le processus électoral.

D’après Mgr Marcel Utembi, président de la CENCO, sur le plan sécuritaire par exemple, les évêques recommandent au président de la république d’envisager une requalification de l’Etat de siège.

Estimant qu’il est impérieux de tous s’unir, aller de l’avant pour l’intérêt de la nation, Mgr Utembi avait affirmé qu’il est temps pour être réaliste, mener des réflexions pour fédérer, mutualiser les forces afin d’assurer le bien-être du peuple congolais.

L’église catholique étant partenaire de l’Etat congolais en matière d’éducation, la CENCO avait aussi proposé, dans son memo, quelques pistes pour la bonne marche de l’enseignement.

PM