Slogan de campagne d’Étienne Tshisekedi en 2011, devenu une idéologie politique fondée sur la sociale démocratie, sinon l’intérêt général, a-t-il encore un sens? Assurément pas. Surtout quand les adeptes d’Étienne Tshisekedi eux-mêmes, se rangent aux antipodes de cette idéologie, au profit des intérêts obscurs d’une minorité au pouvoir. Dommage.

En effet, décriée par l’ensemble du peuple, la taxe RAM a encore des beaux jours, le contrôle parlementaire y afférent n’ayant été qu’une mise en scène orchestrée par Kabund.

Alors que la question était en discussion à l’Assemblée nationale, le 1er vice-président de la chambre basse a, dans une messe noire à l’hôtel du fleuve, sacrifié carrément les intérêts du Peuple. Lui qui, en juin dernier, dans un tweet relatif au budget 2022, appelait à la réduction de 50% du train de vie des institutions au profit du “Peuple d’abord”.

“En tant que majorité, nous n’allons pas accepter de perdre la face, Nous avons intérêt à protéger aussi cette majorité”, avait-il déclaré, au sujet d’une motion de défiance contre le ministre de PT-NTIC, initiateur de la taxe RAM.

Kabund a peut-être oublié qu’en politique, parfois pour gagner plus, il faut accepter de céder certains terrains acquis. Comme un jeu des soupapes, il faut laisser échapper un peu d’air pour garder l’équilibre du système.

La taxe RAM qui est gérée par l’Arptc, placée sous tutelle de la Présidence de la République, est prélevée en violation des textes en vigueur en RDC.

Et Kabund, en la défendant, renie, de fait, sa foi en l’idéologie du Sphinx de Limeté.

PM