Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, qu’assistait Mme Joséphine Ngalula, membre de la plénière, a clôturé dans la salle Abbé Appolinaire Malu Malu, l’atelier national de validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise.

Ces assises ont été organisées, cinq jours durant, avec l’appui de Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES).

Au total, 45 délégués dont 18 venant des provinces ont pris part à cet atelier, assistés par les experts électoraux de la société civile congolaise.

D’entrée de jeu, le numéro un de la CENI s’est adressé à l’assistance par ce langage visuo-gestuel avant d’exprimer son entière satisfaction pour le travail accompli.

“Je suis très heureux de l’aboutissement de cet atelier, couronné par la validation du glossaire électoral harmonisé en langue des signes congolaise. Je remercie tous les participants pour ce travail intellectuel qui mérite l’appréciation de tous et je salue aussi l’encadrement de IFES qui reste disposer à travailler en synergie avec la CENI en faveur des personnes vulnérables pour leur inclusion dans le domaine électoral”, a déclaré Denis Kadima.

Le Président de la Centrale électorale a exhorté les participants à faire du glossaire électoral un outil de travail pour promouvoir l’inclusion.

“Nous venons de franchir une étape importante et je souhaite que nous soyons plus systématiques dans l’utilisation de ce glossaire. Il est nécessaire que nous intégrions l’utilisation de cet outil dans chaque bureau de vote ou dans nos différents Bureaux de réception et traitement des candidatures pour avoir un échantillon susceptible de développer ce réflexe en faveur de nos sœurs et frères vivant dans cette condition. Au cas contraire, le travail accompli sera inutile”, a-t-il fait valoir.

De son côté, le Directeur-pays de IFES, Theophillus Dowetin, a indiqué que le glossaire électoral en langue des signes congolaise n’est pas un document à une portée nationale, mais il revêt un caractère universel, car il a été rendu possible grâce à l’harmonisation des signes de différents pays conformément à la réglementation internationale.

Par ailleurs, Mme Kenneth, conseillère en charge du genre au cabinet du Président de la CENI, a fait une restitution des travaux de validation de ce glossaire notamment, l’analyse et amendement du premier draft du glossaire, la validation des concepts par concept et l’harmonisation globale des travaux ainsi que la production d’une vidéo illustrative de cet outil.

Les participants se sont montrés fiers d’avoir enfin un document officiel qui valorise leur mode de communication, et leur permet de participer activement au processus électoral en cours et à venir.

Les participants ont remis au Président de la CENI un portrait de lui s’exprimant en langage de signes.

Pour couronner le tout, Denis Kadima, à son tour, a remis officiellement le glossaire électoral harmonisé au représentant des personnes malentendantes.