Depuis ses premières années d’existence, la RDC qui s’est toujours vantée d’être un pays potentiellement riche, peine à se développer ; les régimes politiques se succèdent et se ressemblent. L’organisation des élections demeure un sujet d’éternelle contestation. La crise des institutions est l’un des héritages légué par le régime Mobutu.

Face à ce fléau, le président national du regroupement politique “le centre”, Germain Kambinga, a formulé une série des recommandations afin de sortir le pays dans cette crise qu’il qualifie de “machine à perdre.

L’ancien ministre de l’industrie préconise la création d’un cadre de dialogue politique permanent, “une mediature de la république aux ambitions aussi bien sociales que politiques afin d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs des crises politiques répétitives et faciliter le respect des échéances électorales, notamment celle de 2023”.

Selon lui, cette structure remplacera avec pertinence la CNSA (conseil national de suivi de l’accord de la CENCO).

En outre, Germain Kambinga propose la création d’un fond électoral appelant la mobilisation interne et externe des moyens en vue de garantir un financement certain des processus électoraux.

Pour lui, il est impérieux d’élire le porte parole de l’opposition, pour réduire la fracture radicale de l’opposition et l’intégrer dans un processus républicain de participation et de contrôle de la gestion du pays.

En théorie, les institutions ad-hoc sont appelées à être dissoutes après avoir accompli leurs missions. Hélas, certaines d’entre elles ont une longévité qui étonne. C’est le cas de l’éternel Conseil national de suivi de l’accord de la Saint Sylvestre (CNSA) qui, en dépit de son bilan négatif.

Cephas Kabamba