Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) ont pris le dessus (2-0) sur les Écureuils du Bénin. C’était dans le cadre de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022. De ce fait, les Fauves Congolais terminent à la 1ère place de leur groupe avec 11 points et vont disputer les barrages au mois de mars 2022.

Le revers de la médaille de cette qualification est qu’une certaine presse française a pollué l’opinion publique internationale des plusieurs rumeurs, ce qui a occasionné des interprétations erronées de quelques textes réglementaires​ semant bien évidemment la confusion dans un objectif voulu de salir l’image du football congolais.

En premier, nous avons la polémique sur penalty obtenu par les Léopards lors de ce match que cette «petite frange» de la presse française s’est évertuée​ à diaboliser, en allant même jusqu’à proférer des insultes à l’encontre de l’arbitre gabonais de ce match, alors que les images, à l’analyse à la loupe, prouvent clairement qu’il y a bien faute, certes, légère et peut-être non flagrante. En 2ème lieu, elle a sorti de nulle part cette affaire des changements. Qu’en est-il exactement?

En effet, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) autorise depuis la reprise des championnats après la pandémie du Coronavirus, aux clubs et aux sélections nationales d’effectuer 5 changements au lieu de 3 initialement. Les changements en question doivent se faire en 3 opportunités pour éviter de déranger le déroulement du match. Lors de cette rencontre, effectivement, le staff technique et le 4ème arbitre ont effectué 5 changements mais le premier ne comptait pas parce que fait à la mi-temps comme le veut la nouvelle règle. Il restait alors 4 changements mais à opérer en 3 opportunités. Considérant le fait qu’un changement correspond à un temp, les 4 changements opérés par le staff congolais peuvent effectivement être considérés comme étant une atteinte à la nouvelle réglementation​ mais il faut préciser que les deux derniers ont été effectués après les blessures des joueurs remplacés. Mais ce qui pose problème ici, c’est le 4ème changement qui est considéré par la «petite frange» de cette presse française comme étant un changement de trop tout en oubliant que le staff congolais, en ce moment du match, avait droit à un changement. La grande question qui se pose est savoir si le 4ème officiel devait refuser ce changement au nom de la règle des 3 temps sachant qu’il en restait un réglementaire​ mais aussi qu’il y avait un blessé? A cette question, personne n’a la réponse si ce n’est le 4ème officiel qui a logiquement accordé le remplacement parce qu’il y avait un blessé sur le terrain et que le staff congolais avait droit à son changement. Aucun texte, que ce soit le règlement​ de ces éliminatoires ni encore moins le Code Disciplinaire de la FIFA, ne donne des précisions par rapport à cet état des choses.

Mais ce qui est certain pour l’instant, nous ne sommes qu’au niveau des supputations parce que le Bénin n’a pas officiellement porté l’affaire auprès de la FIFA. Même s’il le faisait, il se baserait sur quel texte pour prouver que la RDC a enfreint cette règle parce qu’aucun texte n’aborde cet aspect des Lois du jeu qui détaillé en termes d’infraction dans l’article 11 du Code Disciplinaire?

En conclusion, il faut attendre que le Bénin réunisse des preuves suffisantes qu’il aura à étayer sur le plan légal avec un texte règlementaire​ de la FIFA qui permettra à cette dernière d’ouvrir une enquête. C’est ce que d’aucuns attendront bien évidemment dans les prochaines semaines. ​ ​

Merveil Wello ​