Les faits se sont déroulés devant le ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique ce vendredi 11 mars.
Partis pour le sit-in devant le ministère, les enseignants ont été confrontés aux personnes inciviques, identifiées comme “militants de l’UDPS”. Ces derniers ont imposé un cordon sécuritaire le long de l’avenue de justice jusqu’au croisement de l’avenue des cliniques dans la commune de la Gombe.

Dans cette marmaille, plusieurs enseignants et élèves de l’institut de la Gombe qui se rendaient à l’arrêt de bus vers Batetela ont été blessés.

Une élève touchée au ventre était conduite devant un procureur au palais de la justice, comme preuve pour une déposition contre le ministre Tony Mwaba.

Secrétaire général de Cofevid, membre de la synergie des syndicats des enseignants,Tunda a été séquestré par les services de sécurité du ministère dans les locaux du cabinet.

Ces militants ont pourchassé les enseignants et élèves de l’institut de la Gombe jusqu’au palais de la justice où l’un d’eux a été appréhendé par un groupe de juristes.

Informés de la situation les élèves de l’institut de la Gombe sont venus en renfort pour revendiquer leurs camarades, une situation qui a créé des troubles dans cette zone.

” C’est inacceptable, comment un ministre doit envoyer les militants de sont partis s’attaquer aux enseignants qui revendiquent leurs droits, ce ministre ne mérite pas d’être là où il est, un avocat en plus, le premier ministre est appelé de le révoquer en mettant fin à ses fonctions et il doit répondre de ses actes”, s’est indigné un élève qui tout en précisant les circonstances dans lesquelles leurs collègues ont été touchés.

” Nous sortions de l’institut, il est déjà 12 heures, nous partions pour l’arrêt de bus au niveau de Batetela prendre le bus Transco, d’un coup les enseignants se dirigeaient vers le ministère, les militants de l’UDPS, avec de polos de Tony Mwaba ont commencé à les attaquer jusqu’à nous confondre “, a précisé cet élève.

Pour rappel, les enseignants du primaire et secondaire dénoncent la mise à la retraite anticipée, l’inégalité de prime de la gratuité, les arriérés de salaire des enseignants des écoles désactivées.

JP.