La marche du SYNACASS Mongala organisée ce mardi 01 mars pour exiger le partage équitable du quota sur le taux de participation et de représentation aux négociations avec le banc gouvernemental n’a pas connu de chute. La police ville de Lisala a usé de gaz lacrymogènes pour disperser les chefs de travaux, chargés de pratique professionnelle et assistants qui se dirigeaient vers la mairie en vue d’y déposer leur mémorandum.

“Cette marche pacifique n’a pas atteint le lieu convenu pour donner lecture de cette déclaration ; nous avons été surpris par une présence imposante de policiers venus sur ordre de M. le Maire de la ville de Lisala et du gouverneur a.i, de la Mongala pour réprimer notre marche, alors que la marche est un droit légitime. Nous avions d’ailleurs écrit au maire de la ville qui n’a pas accusé réception de notre lettre d’information lui adressée depuis. Nous avons appliqué le principe selon lequel qui ne dit mot consent “, s’est exprimé Louis Maboy Makondelo président provincial du SYNACASS Mongala avant de décrire l’ambiance qui a régné lors de cette marche.

” Les policiers ont usé des gaz lacrymogènes et balles réelles pour nous disperser. Nous avons les douilles avec nous ici comme preuve, ils nous ont extorqués nos banderoles, chapeaux, lunettes et autres biens”, s’est indigné le président provincial du synacass Mongala.

Notons que la marche du 1 er mars a été respectée dans la province de la Mongala.

JP.