A la suite des pressions exercées par le syndicat national des chefs de travaux et assistants, et le dépôt de leur mémorandum le mercredi 05 janvier 2022, jour de l’ouverture de l’année académique 2022-2023 et le début de la grève sèche et illimitée à travers toutes les institutions supérieures et universitaires, le gouvernement congolais annonce l’ouverture d’ici peu des négociations avec le banc syndical pour sauver l’année académique dont la rentrée a été perturbée et agitée.
” Certes, le premier ministre nous a pas reçu lui-même, mais il délégué des gens qui nous ont reçu et annoncé les informations très importantes, ils ont dit que nos revendications ont été écoutées, elles sont fondées et nous avons le droit de nous décider de partir en grève et il nous respecte par ce que nous avons respecté la procédure, parceque nous nous sommes engagés dans une voie diplomatique depuis très longtemps qui nous a permis de passer les informations sur nos différentes revendications, le gouvernement a pris l’option d’ouvrir les négociations avec le banc syndical de l’enseignement supérieur et universitaire, les modalités seront publiées bientôt”, a confirmé à ses membres et camarades, René Mvutu Ngambele, coordonnateur national et chef de la délégation du synacass à la primature.
En attendant la faisabilité de dites négociations, le mot d’ordre de la grève reste maintenant.
“Nous sommes en grève et le mot d’ordre reste respecté, ça ne veut pas dire que si nous allons en négociation que nous levons la grève, nous la leverons lorsque nous aurons trouvés solutions à nos revendications, à nos desiderata, lorsqu’on ne payera plus 218.000 FC à un assistant, lorsqu’on ne payera plus 526.000fc, à un chef de travaux, lorsque toutes les nouvelles unités seront payées, lorsque le chef de travaux aura 75 % du traitement d’un professeur ordinaire” a martelé René Mvutu.
A ce stade, les activités académiques risquent de connaître des graves conséquences surtout que l’on sait combien l’année dernière la pandémie à covid19 a handicapé le déroulement normal des cours.
Les parents sont priés de garder les enfants à la maison en attendant l’issue des négociations.
JP.
